Certaines chauves-souris tisseraient des liens sociaux avec leurs semblables. Une proximité qui leur permettrait de communiquer et de s’aider afin d’avoir un meilleur accès aux ressources alimentaires.
Rien de tel qu’un repas entre amis pour resserrer les liens. Selon une étude parue dans Plos Biology le 23 septembre, les chauves-souris vampires (Desmodus rotundus) forment des liens sociaux au sein de leurs gîtes, liens qu’elles conservent une fois sorties la nuit. Ces derniers leur permettent de s’entraider lors de leur recherche alimentaire.
Les chauves-souris sont des mammifères de l’ordre des chiroptères et peuvent être insectivores, frugivores, piscivores, nectarivores ou encore des vampires. Elles représentent un quart des mammifères connus avec près de 1 400 espèces dans le monde. La majorité d’entre elles utilisent l’écholocation, un système de localisation qui fonctionne sur un principe similaire à celui du sonar : elles émettent des cris ultrasonores et captent en retour l’écho envoyé par les obstacles, ce qui leur permet de se diriger. Chez les chauves-souris insectivores par exemple, ces obstacles peuvent être des proies, leur permettant d’ajuster leur vol pour les prédater.
Des mécanismes d’entraide étaient connus chez Desmodus rotundus, où les femelles ont été observées en train de régurgiter du sang pour nourrir d’autres individus qui revenaient le ventre vide de leur dernière chasse. Cependant, selon les auteurs de l’étude parue dans Plos Biology — des chercheurs à l’université d’État de l’Ohio, au Smithsonian Tropical Research