Dans le monde des serpents, certains sont inoffensifs, mais d’autres n’hésitent pas à charger en cas de provocation. Et parfois, ça fait mal. Le taipan côtier australien, le cobra royal asiatique ou encore la vipère à cornes d’Afrique figurent parmi les plus dangereux. Cependant, l’un d’eux l’est peut-être encore plus : le mamba noir. Que sait-on de ce prédateur africain ?
Le mamba noir (Dendroaspis polylepis) est un serpent originaire d’Afrique subsaharienne. On le retrouve notamment en Afrique du Sud, en Namibie, en Angola, en Zambie, au Zimbabwe, en Tanzanie, au Kenya et en Ouganda. Il peut mesurer jusqu’à 4,5 m de long et se déplacer à des vitesses allant jusqu’à 20 km/h. À titre de comparaison, la vitesse de course moyenne d’un humain se situe généralement entre 8 et 16 km/h.
Contrairement à ce que l’on pourrait penser, ces serpents ne tirent pas leur nom de la couleur de leur peau, qui tend à être olive ou grise, mais de la couleur bleu-noir de l’intérieur de leur gueule, qu’ils ouvrent lorsqu’ils sont menacés.
Ce serpent est par ailleurs capable de mordre plusieurs fois en une seule attaquesans avertissement et son venin est extrêmement toxique. Il affecte en effet le système nerveux, occasionnant des symptômes tels que des douleurs musculaires, des spasmes, des vomissements et des difficultés respiratoires. Il peut alors provoquer la mort en quelques heures.
Existe-t-il un anti-venin ?
Il existe un anti-venin spécifique pour le mamba noir qui est fabriqué à partir de sérum de cheval. Il s’agit d’un liquide jaune clair qui est extrait du sang de ces animaux. Lorsqu’un cheval est injecté avec des petites quantités de venin, son système immunitaire produit en effet des anticorps qui sont capables de neutraliser le venin. Ils sont alors extraits du sang du cheval et utilisés pour produire des traitements.
Photo : Mike_68/Pixabay
Source : Brice Louvet, expert espace et sciences, Sciencepost